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Que faisons-nous pour l'orientation de nos jeunes ?

C’est une des questions abordées par la récente étude du Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO) réalisée par le très sérieux CREDOC.

Il ressort de cette étude que près de la moitié des jeunes (48%) estiment ne pas avoir été bien accompagnés par leur établissement scolaire dans leur orientation professionnelle…

Or, fait aggravant, 43% des jeunes n’ont pas du tout de projet professionnel au moment de leur choix d’orientation !

Interviennent alors dans le choix des jeunes, quand ils se sentent aidés, ce qui n’est pas la majorité, loin s’en faut (!), qui le prof principal, les parents, les choix déjà suivis par la fratrie…

Quel gâchis !

Céder à la facilité… quelle erreur !

Chacun garde les yeux rivés sur les (prétendues) capacités des jeunes, en conseillant de suivre les pistes où le jeune a des facilités.

C’est ainsi que je retrouve 20 ans plus tard des adultes que l’on a versés dans je ne sais quelle spécialité à base de mathématiques (ou à contrario éloignées de ce repoussoir que peuvent constituer les maths !) et qui se disent alors « mais qu’est-ce que je fais là, je n’aime pas mon métier ?? »

Leur choix initial a été fait par le raisonnement logique, la rationalité cartésienne à laquelle nous aimons tant nous raccrocher, nous Français, qui veut que c’est sûrement bien puisque c’est simple pour nous.

Autrement dit « je suis bon en physique, je vais faire des études d’ingénieur », par exemple.

Et c’est vrai que si c’est simple pour le jeune, cela soulage son entourage et cela a tout lieu de marcher, c’est tellement évident.

Et le plaisir, b….. ?

Le goût personnel du jeune n’est évoqué que par 28 % d’entre eux, comme critère principal dans son choix d’orientation…

Désolant !

Pas surprenant dans ces conditions qu’il y ait plus tard autant d’adultes qui se sentent mal dans leur job et qui à 35, 40, 45 ans, se disent qu’ils ne peuvent plus continuer ainsi à faire semblant.

Gagner de l’argent c’est bien, mais ne pas être content de soi, n’éprouver aucune satisfaction 8 ou 10 heures durant, pendant 20 ans… ça use et vient un moment où l’on n’est plus prêt à consentir le sacrifice de l’estime de soi.

Vous me direz, je prêche pour ma paroisse !

Euhhhh oui. Et alors ? Qu’est-ce que cela change au problème et à la question posée : que faisons-nous pour l’orientation de nos jeunes ?

La période de Noël me semblait intéressante pour accorder un moment aux plus jeunes.

Quel cadeau ce serait de les aider à découvrir ce qu’ils ont envie de faire plus tard…

Bah oui, je crois encore à la magie de Noël. Pas vous ?

Passez de bonnes fêtes et à bientôt !


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